Et si notre violon nous parlait de nous?
La plupart des violonistes incriminent leur violon lorsqu'ils se heurtent à une difficulté technique, ou que le son qu'ils émettent ne leur convient pas. Ils courent chez le luthier pour faire des réglages, pour vérifier que tout va bien. Il est vrai que le chaud, le froid, l'hydrométrie, influencent la sonorité du violon. Le bois est une matière vivante. L'archet met en vibration l'instrument à corde ainsi que les fibre du bois, et ces vibrations sont transmise par l'âme qui se situe à l'intérieur du violon. Et bien que ces influences extérieures peuvent jouer un rôle, il est minime par rapport à la véritable cause de ces problèmes.
Et si le violon était simplement le reflet de votre état intérieur ?
Les tensions physiques, qui sont en réalité le reflet de nos tensions psychiques et émotionnelles sont responsables de nos échecs techniques, de nos blocages qui influencent directement le son du violon.
Je me souviens avoir été invitée à des jury, lors d' examens de fin d'année, notamment au conservatoire de Luxembourg et savoir dès l'entrée de l'élève, à sa manière de se mouvoir, de marcher, de se tenir dans l'espace comment il allait jouer.
Apprendre à se détendre pour ne garder que le minimum de tensions nécessaires à la tenue de l'instrument est capital. La méditation et le yoga sont une aide précieuse pour arriver non seulement à connaitre son corps, qui est notre premier instrument, mais à l'accorder comme disait si bien Dominique Hoppenot (Le violon intérieur).
Le violon sera au diapason, si notre corps physique est accordé.
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